mercredi 2 juillet 2014

Extraits de l'interview de Robert Pattinson pour Cosas.com

N'avez-vous pas peur du réchauffement climatique et de ses conséquences ?

J'ai une foi aveugle en l'humanité et je pense que les gens ne changeront pas. C'est très difficile d'accepter que, pendant ma génération, nos espèces vont disparaître. Je pense à la fin, la plupart verront la lumière et auront une fin heureuse. Les gens n'aiment pas les bonnes nouvelles, ils préfèrent les mauvaises qui font vendre plus de journaux. Prédire la fin n'est pas productif ; Toutefois, si il y a de l'espoir, peut-être que nous pouvons faire quelque chose.

Quelle est la pire chose qui vous soit arrivée avec les
paparazzis ?

Une fois, j'ai été suivi par environ huit voitures pendant dix heures, ne sachant pas quoi faire. Ils voulaient savoir où je vivais, et j'ai essayé de les induire en erreur.


Avez-vous toujours voulu être acteur ?

Je n'étais pas un enfant-acteur. Je n'ai pas suivi de cours de théâtre à l'école. Quand j'ai eu 15 ans, j'ai rejoint un club de théâtre, à cause d'une fille que j'aimais. J'ai travaillé en tant que scénariste, je n'ai jamais eu l'intention de jouer. Ils ont monté la pièce "Guys and Dolls" et j'ai eu une folle envie d'incarner le personnage de Nathan Detroit, c'est devenu obsessionnel. Je n'ai pas eu le rôle, mais j'ai fini par jouer un danseur cubain. Ensuite, dans la pièce "Our Town" de Thorton Wilder, on m'a donné le rôle principal ; il y avait un agent dans le public qui m'a demandé s'il pouvait me représenter. Ensuite, j'ai fait "Vanity Fair" avec Reese Witherspoon et après "Harry Potter et la Coupe de Feu" où j'ai joué Cédric Diggory.

Quel genre de films aimez-vous ?

Je suis cinéphile depuis mon adolescence, et même avant. Quand je choisis un scénario, ça m'est égal si mon rôle est secondaire, ça a été le cas quand j'ai tourné pendant dix jours avec Werner Herzog. Mais pour me distraire, je regarde tout.

Quel regard portez-vous sur votre future carrière ?

Je ne sais pas. Je n'ai jamais été guidé par les désirs du public ou par ce que peuvent dire les critiques ; vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Ce qui me rend le plus heureux, c'est de travailler avec des gens qui ont une passion pour leurs films comme Werner Herzog ou David Cronenberg, ou Michod. Dès 16 ans, j'ai eu envie de travailler avec Herzog. Je veux continuer à faire des projets ambitieux qui m'excitent, mais je ne sais pas si le public va partager mes intérêts. Ca ne m'intéresse pas de devenir "une star d'Hollywood".

Que pensez-vous de David Cronenberg ?

Quand j'ai fait "Cosmopolis" quelque chose a changé dans mon esprit et je savais que je ferais n'importe quel film avec lui à l'avenir, sans même lire le scénario. J'aime la façon dont il prend à bras-le-corps ses films et la vie, c'est une personne pleine de sagesse. Je suis heureux d'avoir travaillé avec David sur "Maps to the Stars".

Traduction : RP France

Aucun commentaire: