dimanche 29 juin 2014

Robert Pattinson veut sortir un album avant ses 30 ans - Interview pour Daily Philippine Inquirer

"Don't hate me 'cause I'm beautiful/ Don't hate me 'cause I'm beautiful/ Now do the pretty girl rock, rock, rock." Robert Pattinson en train de chanter "Pretty Girl Rock" de Keri Hilson qui passe à la radio dans sa voiture, avant une scène de violence, est une parenthèse humoristique dans "The Rover" de David Michôd. Elle nous a permis de poser une question lors d'une récente interview au Four Seasons de Los Angeles : Robert prévoit-il d'enregistrer un album prochainement ?

"J'essaye de voir comment faire ... mais c'est très difficile" a répondu l'acteur au look juvénile avec ses cheveux courts, son pantalon foncé, sa veste noire, sa chemise marron et son tee-shirt blanc. En riant, Robert, âgé de 28 ans, dit : "Je veux le faire avant d'avoir 30 ans parce que je pense que ça devient un peu gênant passé cet âge".

Robert a révélé que, à l'origine, il devait chanter "Don't Cha" des Pussycat Dolls (cela aurait été marrant également). "Mais David m'a envoyé un mail avec la chanson de Keri Hilson" a-t-il dit. "Je pensais que c'était un titre inédit. Je ne savais pas qu'il avait genre 500 millions (en fait un peu plus de 48 millions) de vues sur YouTube".

Il a expliqué  : "Au départ, David a dit qu'il voulait que je chante à tue-tête dans la voiture comme si c'était ma chanson préférée. Heureusement, ça ne s'est pas finalement passé comme ça. Cela aurait été un peu trop bizarre. Mais la chanson est parfaite dans le film".

Dans le monde post-apocalyptique de "The Rover" dans l'Outback australien, Rey/Robert et Eric/Guy Pearce forment un duo improbable à la poursuite d'une voiture volée. "C'est étrange parce que les gens trouvent le film très sombre" a répliqué le natif de Londres. "Mais je joue un personnage qui n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé avant. Il est relativement à l'aise. C'était un rôle vraiment fun. Je ne l'ai pas perçu comme étant sombre".

Dans ce contexte, Robert a exprimé un point de vue optimiste de l'humanité, bien que les paysages arides et désolés du film qui ne semblent pas offrir d'espoir. "Je pense que l'humanité reste à peu près la même, génération après génération" a déclaré l'ancienne star de "Twilight". "Tout le monde pense que le monde va merder tout le temps".

Riant à nouveau, Robert a souligné : "Ca ne finit pas trop mal. Je pense que, fondamentalement, les êtres humains sont plutôt bons".

Son personnage étant apparemment en danger d'être tué à chaque minute, nous avons demandé à Robert ce qu'il ferait s'il lui restait seulement un jour à vivre : "Je suppose que je devrais dire : 'Je voudrais le passer avec tous les gens que j'aime'. Mais sans doute, je voudrais surtout me lâcher".

En faisant quelque chose de fou ? "Je ne sais pas" dit-il avec un sourire. "Je pourrais juste marcher nu à Times Square ou un truc de ce genre".

Gérer l'anxiété

N'aurait-il pas peur d'avoir des enfants si l'avenir était aussi sombre que celui présenté dans le film ? "Je vais certainement avoir des enfants ou peut-être que je n'y connais rien" répondit-il. "J'ai un mode de vie très spécifique" a-t-il plaisanté, riant à nouveau. "Je ne peux rester dans ma piscine toute la journée".

Interrogé pour savoir comment il gère l'anxiété, la réponse de Robert était toujours pleine d'humour : "Je voudrais bien aller en thérapie, mais ça me rend trop anxieux".

Il a précisé, en devenant un peu plus sérieux : "J'ai parlé de ce sujet avec beaucoup de personnes. J'aime mon anxiété d'une certaine manière. J'aime mes hauts et mes bas. J'ai l'habitude d'être tellement paralysé par l'angoisse avant une audition, qu'à chaque fois que j'en ai une, j'ai envie d'arrêter le métier d'acteur. Donc, ça serait physiquement douloureux".

"Le processus d'audition (pour ce film) a été très long. Ca a duré 4 heures. Pendant les 45 premières minutes, il a fallu que je gère mes propres névroses avant de pouvoir faire des essais. Je pense que David s'en est aperçu. Si vous vous calmez, ça se passe très bien par la suite".

En parlant de sa lutte contre la dépression, Robert a plaisanté : "Je me complais dedans. Heureusement, ça ne dure jamais longtemps. C'est le bon côté des choses chez les maniaco-dépressifs".

Il a mis fin à la rumeur au sujet d'Indiana Jones : "Je remarque que tous les mois, quelqu'un lance une rumeur avec l'intention délibérée d'avoir une cinquantaine de réactions négatives sur Twitter. Tous ces gens qui disent 'Robert est en train de bousiller mes rêves' (rire). Je ne savais même pas qu'ils allaient faire un reboot sur 'Indiana Jones' jusqu'à ce que quelqu'un m'interroge à ce sujet".

Il a poursuivi : "J'ai des à priori à me glisser dans la peau d'un personnage déjà connu. C'est effrayant, surtout parce que vous devez faire face à beaucoup d'attentes avant même d'avoir commencé le tournage. C'est le cas avec les franchises. Vous devez vous engager à 100%. Si vous êtes dans une saga de cinq films, faut remettre les pieds sur terre par la suite".

Avec "Twilight", dit-il, après avoir lu les trois premiers livres, "je savais ce que je voulais faire. Je n'avais eu aucune expérience des franchises. C'est une entreprise colossale. Ca n'a rien à voir avec un film indépendant que vous tournez en deux mois. C'est complètement différent".

Il a souligné qu'il "regarde tout", y compris les projets de franchise potentiels. "Je n'aurais pas de problème à jouer à nouveau un vampire" dit-il.

"Je n'ai jamais vraiment été un de ces acteurs auquel on pense pour les rôles de super-héros" reconnait-il volontiers. "Je suis ouvert à absolument tout. La plupart des rôles que je fais, je ne les ai pas vus venir. Par exemple avec 'The Rover', je ne me suis pas dit 'Oh, je veux jouer ce personnage spécifique'".

Peut-être une comédie

L'acteur, qui joue également dans le film de David Cronenberg "Maps to the Stars", a expliqué ce qui l'interpellait dans les scénarios. "Je ne les vois pas en terme d'histoires ; c'est vraiment plus une question de personnage. Je n'ai jamais vraiment regardé un scénario dans son ensemble. Je vais faire ce film ("Idol's Eye") avec Olivier Assayas à la fin de l'année. C'est un gros projet. Mais je sais exactement ce qu'il en est de mon personnage. Il y a quelque chose de spécifique à ce sujet. C'est nouveau, surtout dans un film de gangsters. C'est un point de vue intéressant sur ​​la psychologie d'un criminel".

Il ne considère jamais les projets en termes de genre. "Mais je voudrais faire une comédie un de ces jours. Mais c'est vague - je ne recherche rien vraiment de précis". Il serait parfait dans une comédie, basée sur l'humour et le charme dont il fait montre lors des interviews.

Ce Britannique, qui a reconnu avoir fini par vraiment aimer Los Angeles, dit en riant à nouveau : "La plupart des réalisateurs avec lesquels je travaille sont essentiellement des gens que j'aimais quand j'avais 17 ans. Je regarde toujours les mêmes films, mais je regarde aussi un tonne de choses que ce soit pour le travail ou pour le plaisir. J'ai regardé "Last Vegas" l'autre jour. Je l'ai trouvé incroyable. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. "The Lego Movie" est mon film préféré de l'année".

Au sujet des avantages marrants dus à la célébrité, Robert a fait remarquer : "Rencontrer des gens, c'est tellement fou parfois. J'étais récemment quelque part à Londres et David Beckham est arrivé. Il m'a dit 'Hé, mec !'. C'était vraiment dingue. Je suis toujours comme un petit enfant dans ce genre de situation".

Il sait parfaitement la chance qu'il a. "Je suis extrêmement chanceux, ce qui me rend toujours un peu nerveux" a-t-il commenté. "Je ne sais pas très bien pourquoi j'ai tellement de chance. C'est vraiment ridicule. Je suis très heureux".

Traduction : RP France

Nota : La photo illustrant l'interview est inédite et issue du press junket du 12 juin dernier à Los Angeles.

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